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Passe moi le sucre

20 avril 2016

les petits dérapages

Il y a d'abord eu quelques fruits croqués ici et là, puis un biscuit que mes enfants m'avaient laissé dans les mains, puis un sachet de bonbons ouvert en fin de soirée...bref, oui, j'ai remangé sucré mais je n'ai pas pour autant autorisé le sucre à refaire son entrée dans ma vie. Non ! J'ai su commander une floppée de glaces et de crèpes pour tous les enfants des copains (et leurs mamans) sans prendre quoi que ce soit, j'ai su terminer des repas à la maison sans dessert, je garde en tête l'équation "sucre = danger". Et ces petits dérapages n'ont fait que souligner les effets néfastes sur mon organisme : coups de barre, sautes d'humeur, fatigue. Il est évident aujourd'hui que je ne peux plus m'alimenter "comme avant".

 

 

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6 avril 2016

la pomme de terre : sucre rapide

J'ai mangé une purée de pommes de terre-brocolis ce midi et les conséquences ont été foudroyantes : gros coup de mou 1h à 2h après, corps lourd et envie de dormir. Je n'avais pas ressenti cet état depuis longtemps, il est clair pour moi que j'étais en hypoglycémie. J'ai eu faim tout le reste de la journée.

L'index glycémique (IG) de la pomme de terre est élevé et je lis ce soir qu'une purée ne vaut pas mieux qu'un paquet de bonbons ! Je culpabilise un peu de m'être mal renseignée et d'avoir pris une dose de sucre bêtement.

On ne m'aura plus : exit la patate !

6 avril 2016

9ème jour

Un kilo de moins sur la balance. Même si je n'ai pas arrêté le sucre pour perdre du poids, j'étais curieuse de me peser car la sensation de légèreté est tous les jours de plus en plus grande. Quelques grammes de sucre suffisaient à me plomber, c'est dingue !

Sur cette bonne lancée, je continue, je cherche aujourd'hui des idées de "dessert" (= fin de repas) plaisantes. Ce qui ressort sans cesse, ce sont les mueslis et les fruits secs dans un yaourt nature. J'aime ça mais il va falloir trouver d'autres choses pour garder le cap.

5 avril 2016

Une semaine !

Me revoilà. Une semaine sans sucre.

Il s'en est passé des choses ces derniers jours, je suis sortie de ma cuisine, j'ai du manger à l'extérieur (étape redoutée), dans le train, chez des amis... J'ai réussi avec succès et finalement peu d'effort à ne manger aucune sucrerie. J'ai vu arriver un beau gâteau d'anniversaire sur une table, j'ai distribué des gâteaux aux enfants aux goûters, j'ai acheté des gourmandises dans le train pour mon chéri...et je suis restée de marbre. Droite dans mes bottes. Le sucre ne m'appelle plus. Et rien ne me manque. Je vais même plus loin ; je me sens mieux, accompagnée de ce truc en plus : celui de me respecter.

L'énergie est intacte. Je retrouve un intérêt à préparer les repas en introduisant des produits que je délaissais totalement avant. Je n'ai pas faim car je mange bien ; des céréales, des légumineuses, du poisson, du poulet, des crudités, des yaourts natures. Tout ça à volonté bien sûr !

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30 mars 2016

2ème jour

J'attaque ce deuxième jour sans sucre avec une légère tension. La machine est officiellement en route ; il ne faut pas lâcher.

J'ai du faire un réassortiment de mes placards.

Pour garder le plaisir, je réhabilite le "gras" : beurre, avocat, huiles.

Allez, bonne journée !

(...)

La frustration n'est finalement pas énorme. Juste une approche un peu anxieuse des repas à l'idée que je ne mangerai pas "sucré". Il me faut redonner du sens à l'entrée et au plat de résistance, retrouver le plaisir dans les légumes, légumineuses, poissons...et tout ce qui peut accompagner tout ça. 

Je réalise que le chemin sera long avant que tout ça soit naturel. Mes mauvaises habitudes étaient (sont ? je ne sais plus à quel temps écrire) bien ancrées. Ce qui me surprend le plus, c'est cette légère faim qui persiste après le repas ; j'ai beau avoir mangé de façon consistante, je ne me sens pas rasassiée. Je le sens, il manque le dessert, il manque le sucre. Une vraie "sugarholic".

L'idée de cette expérience n'est pas de supprimer à vie le sucre de mon alimentation mais de lui redonner une place raisonnable. Cesser de remplir à 70 % mes caddies de brioches, biscuits et chocolat et de concentrer mon plaisir de la journée sur d'autres aliments. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour retrouver cette liberté, j'ai même parfois peine à y croire, mais je veux tenter. 

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29 mars 2016

No sugar

Allez, je me lance. J'ai 37 ans et la mine fatiguée, deux enfants qui me prennent beaucoup d'énergie, j'ai besoin de ré-adapter mon alimentation.

Si le mouvement du "sans gluten" est passé sur moi sans me toucher, le "no sugar" m'interpelle. 

Enceinte de mon premier enfant, j'ai eu du diabète gestationel et j'ai du coup été sensibilisée au "trop de sucre" dans mon assiette. J'ai du me plier à un régime sans sucre pendant le dernier mois de cette grossesse. Un petit mois. Un grand calvaire. Une énorme frustation. Depuis je sais que le sucre me tient, comme une drogue, qu'il donne le ton de mes repas, et que sans lui, je reste sur ma faim. Le petit plaisir sans lequel tout me manque.

J'ai décidé de reprendre le contrôle et de me sevrer. Plus de biscuits, chocolat, yaourts, viennoiseries, bonbons...

Aujourd'hui je me suis levée et j'ai déjeuné sans sucre.

J'ai survécu.

Puis j'ai filé au supermarché, au rayon "diététique", remplir mes placards d'aliments autorisés (traduire : au taux de glucides bas), comme pour remplir ce vide soudain que créé la décision de supprimer le sucre. 

J'ai lu que ce sont les premières semaines les plus difficiles. Je ne sais même pas comment je vais tenir la journée...

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